Jean-François Rousselot
Artiste peintre professionnel

Jean-François Rousselot
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Mon Blog

Jean-François Rousselot

Détail des oeuvres

Anecdotes

Première époque, années 90

Priv’Art

Artistes partenaires

Inspirations

« Retrouvez dans cette page toutes mes petites histoires, l’explication de certaines de mes toiles, des petites anecdotes sur mon parcours et d’autres extras qui touchent mon activité artistique« 

Détail d’une oeuvre – le pourquoi?

L’arche de Darwin ou quand le monde est devenu fou.

L’œuvre est décrite comme un manifeste puissant et une allégorie mordante de la catastrophe écologique et de la stupidité humaine, utilisant l’absurdité pour lancer un cri d’alarme.

Thèmes Clés et Symboles :

    • Critique Écologique : La toile dénonce l’interaction humaine avec la nature, montrant le monde animal comme la victime innocente de la frivolité humaine.
    • Le Décor du Désastre : L’artiste matérialise l’horreur écologique en représentant des fonds marins asséchés (la « vidange de l’océan »). Ce désastre est causé symboliquement par une bonde de baignoire au premier plan, signifiant que l’océan a été traité avec la même désinvolture qu’un simple bain. La présence de squelettes de poissons confirme la catastrophe.
    • L’Arche Écroulée : L’arche naturelle de Darwin (aux Galápagos) en arrière-plan devient le symbole poignant d’un monde qui s’écroule.

Les Victimes de l’Absurdité (Animaux peints de manière colorée et vivante) :

    • Le Fou à pattes bleues est placé devant une gigantesque cible criblée, symbolisant que la sélection naturelle est remplacée par la sélection par le jeu humain, transformant la Nature en un passe-temps trivial et destructeur.
    • La Frégate porte des sparadraps sur son sac gulaire rouge. Ses blessures, causées par des fléchettes, illustrent que les jeux et l’insouciance humaine blessent physiquement et symboliquement l’essence même de la vie animale et de l’évolution.
L'arche de darwin

L’arche de Darwin, ou quand le monde est devenu fou 2025 – 55/46cm

Conclusion :

L’œuvre est une critique acerbe et intelligente qui utilise le contraste entre la beauté vibrante de la nature et l’horreur absurde des objets humains (bonde, cible, sparadraps). C’est une œuvre d’art engagée, colorée et portée par un côté absurde qui rend son message mémorable et dérangeant.

Quand la neige fond, où va le blanc?

« Quand la neige fond, où va le blanc »

Cette œuvre hyperréaliste est une exploration vibrante et humoristique d’un paysage alpin idéalisé. Le tableau se distingue par une palette exubérante : des montagnes brun-ocre, une prairie d’un vert intense et un ciel bleu éclatant.

L’artiste pose la question existentielle du titre à travers une scène absurde et foisonnante :

Au centre de la composition, une énorme marmite noire produit une colonne de vapeur d’un blanc pur et cotonneux, matérialisant la « disparition » du blanc. Autour d’elle, des personnages s’activent pour récolter ou « pêcher » littéralement l’eau blanche du ruisseau issu de la fonte des neiges, comme s’il s’agissait d’un minerai précieux.

L’absurdité atteint son paroxysme lorsque l’on observe la bergère qui semble appliquer ce blanc (vapeur condensée ?) sur les moutons, suggérant une tentative humaine de recréer l’essence animale du blanc à partir de la neige fondue.

Ce tableau est un commentaire poétique sur la futilité des efforts humains face aux mystères de la nature, offrant une fable moderne, profondément amusante et optimiste.

Quand la neige fond, où va le blanc?

Quand la neige fond, où va le blanc? 2025 – 81/65cm

Changement de cap

Ce tableau est un manifeste visuel puissant sur l’urgence climatique et l’impact de l’exploitation commerciale en Arctique. L’artiste juxtapose la beauté d’un paysage polaire à une réalité environnementale dévastatrice, utilisant un langage pictural à la fois naïf et incisif.

La composition est marquée par un bleu éclatant, mais l’artiste déconstruit l’environnement en représentant le ciel comme un décor artificiel (nuages en carton fixés par des punaises). Cette superficialité visuelle contraste violemment avec la réalité de la pollution, symbolisée par un épais et volumineux panache de fumée noire s’échappant d’un navire de croisière rouge vif.

Au cœur de l’œuvre se trouve l’Ours Polaire, figure majestueuse en exil, voguant sur un radeau de glace qui fond. L’ours a humanisé son « voyage forcé » en emportant des valises et un masque à gaz, soulignant le danger et la nécessité d’un « changement de cap » définitif.

L’impact de la catastrophe est rendu par l’absurde graphique : de petits oiseaux tombent du ciel lorsqu’ils croisent la fumée toxique. D’autres détails renforcent l’énigme de l’impuissance humaine : un macareux moine observe la scène avec un parasol, tandis qu’un petit voilier tire un ventilateur auto-suffisant mais vain, illustrant l’absurdité des tentatives humaines pour maîtriser la crise climatique.

changement de cap

Changement de cap 2025 – 81/65cm

Conclusion

 

« Changement de cap » est un tableau vibrant, coloré et profondément engagé qui utilise le surréalisme joyeux pour véhiculer un message écologique d’une grande urgence. Malgré ses couleurs vives, l’œuvre est sans ambiguïté : elle dénonce le tourisme et la pollution qui chassent la nature de son foyer, tandis que les responsables (le navire) avancent, indifférents ou aveugles. Il s’agit d’une œuvre forte et très réussie dans la dénonciation de l’actualité par l’Art.

Anecdotes

« Des petites histoires et anecdotes qui ont essaimé mon parcours d’artiste depuis 1997″

pain au laid

Pain au laid (2023) huile sur toile 41/33cm

« Pain au laid » le début de l’histoire

Ce tableau réalisé en 2023 est un hommage à mon premier dessin « Funny Art », où j’ai commencé à vouloir donner vie à des natures mortes.

A cette époque là je m’amusais au crayon, je découvrais les ombres, les HB, H, 8B bien gras et je commençais à y prendre goût.

Ayant toujours aimé créer des bestioles bizarres un peu expressives, j’ai donc ajouté ces deux-là dans ce dessin.

C’était le début de mon Funny Art, où par la suite j’ai continué sur de l’acrylique et enfin à l’huile dans les années 98/99. J’ai donc voulu faire un tableau pour redonner vie à cette étrange bestiole et la mettre en couleur.

pain aux laids (dessin au crayon 1997)

Température ressentie

« Température ressentie »

Pourquoi ce tableau a ce titre?

Aprés chaque tableau il me faut un titre, et si possible quelque chose de bien français, une expression, un jeu de mot ou une critique du monde actuel (car j’aime bien critiquer le monde actuel, et il y a du boulot).

Donc voilà pour moi une critique : l’histoire du phénomène de la « température ressentie ».

Il y a une dizaine d’année, on nous a sorti ce nouveau terme, toujours – je pense – dans une optique d’augmenter la peur et le mauvais côté des choses, accentuer ce qui doit inquiéter mais qui, malheureusement ne l’est pas.

Alors, quand l’hiver il ne fait que 10 degrés, ça enlève le côté hivernal de la chose, alors un type a eu cette idée merveilleuse « hé pourquoi on ne pourrait pas ajouter une autre température plus provoc, si c’est plus vendeur ? »

BINGO !! Ca a donné « demain nous aurons une température de 8 degrés (ça va !) mais ressentie 3 (ouf !! là ça craint) sur la région Nord »

Effectivement…là ça cause, demain ça va cailler !!!!

La linea, Appellation d'origine contrôlée 2024- 49/38cm Vendu

« La Linea, appellation d’origine protégée »

Un tableau au titre simple et tellement logique.

En même temps il n’y a pas trop de question à se poser, il y a ceux qui ont juste et ceux qui ont faux.

Comme on le sait, toutes les bonnes recettes viennent du terroir. Le terroir c’est généralement la campagne. Qu’on ne me dise pas qu’un parisien a inventé une vieille recette, j’ai un vieux livre de cuisine chez moi qui s’appelle « la cuisine de nos régions »…ben il n’y a pas Paris, bizarre… Par contre il y a énormément de recettes du Sud Ouest, par exemple.

Un jour dans un restaurant parisien, le serveur arrive et me donne les 2 plats du menu : « Confit de canard, ou ….saucisse de Toulouse ». Donc là, comment te dire « je suis Toulousain ». Le type me regarde et me dit « ha oui, je suis désolé ».

Alors qu’on ne m’explique pas qu’un pain au chocolat est une chocolatine 🙂

N’en déplaise à certains…hein Christophe. cool
Equilibre

« Equilibre »

Cette toile est partie d’une réflexion, à savoir si on met 2 trucs d’un poids différent qui flottent avec un niveau d’eau au final identique, lequel sera le plus lourd ?

Il y en a qui ont la réponse, d’autre non.

Et c’est ça qui me plait 🙂 Débrouillez vous !!

« Les oeufs trompette »

C’est quoi ce truc?

Un animal…oui oui un animal qui a une forme d’oeuf et une trompe.

Ils n’ont que ça et des yeux pour s’étonner, pleurer ou montrer leur expression.

J’ai voulu créer des personnages simples qui puissent être intégré dans certains tableaux pour donner une expression, un ressentie ou bien générer une réflexion quand à une histoire possible.

Comme toujours une histoire que chacun se fait par lui-même.

 

« La dernière farce de Guignol »

Guignol, un hachoir, quelques ingrédients…

Un ciseau prêt à faire son office…

Dommage pour toi Guignol !!! Ce coup-ci c’était bien ta dernière farce, d’être transformé en farce.

Pour la petite ( ou la grande) histoire, depuis mon plus jeune âge (ne me demandez pas pourquoi) mais je déteste Guignol.
Ce type m’horripile au plus haut point.

Sa tête me revient pas comme on dit et j’ai réfléchi un petit moment à lui faire la peau sur une toile. En douceur bien entendu, en gardant à l’esprit « la farce », alors aprés avoir trouvé quelques ustensiles et ingrédients nécessaires à mon méfait, je me suis lancé dans la recette.

Tshaw Guignol ! tongue-out

La dernière farce de Guignol

Première époque

« 1997…le commencement »

pain au laid

Ara (1997) crayons sur papier A4

« Premiers crayons »

Ce tableau réalisé en 2023 est un hommage à mon premier dessin « Funny Art », où j’ai commencé à vouloir donner vie à des natures mortes.

A cette époque là, je m’amusais au crayon, je découvrais les ombres, les HB, H, 8B bien gras et je commençais à y prendre goût.

Ayant toujours aimé créer des bestioles bizarres un peu expressives, j’ai donc ajouté ces deux-là dans ce dessin.

C’était le début de mon Funny Art, où par la suite j’ai continué sur de l’acrylique et enfin à l’huile dans les années 98/99. J’ai donc voulu faire un tableau pour redonner vie à cette étrange bestiole et la mettre en couleur.

Varan de Komodo (1997)
crayons sur papier A4

Pastel de 1998 : « Tajine »

« Pastels »

Pour passer à la couleur, aprés la maitrise du crayon, c’est tout naturellement que je me suis tourné vers le pastel. J’ai trouvé ça super intéressant et rapide.

Mais je voulais passer aux pinceaux alors j’ai vite laissé tomber.

Pastel de 1999 : « Chevalangue »

Ma première peinture acrylique

En 1997, j’ai pratiqué le N&B grâce aux crayons, en 1998 j’ai testé le pastel, j’ai trouvé ça un peu trop « simple », alors j’ai testé l’aquarelle qui ne m’a pas plu et suis passé directement à l’acrylique.

J’ai passé plus d’un an sur l’acrylique et j’ai donc réalisé mes premières peintures, dont cette toute première « bouteilles » réalisée en 1998.

Voici ci-dessous une galerie de ces toiles datant de 1998/99. La qualité est trés mauvaise car il n’y avait pas d’appareil numérique à l’époque.

pain au laid
pain au laid

Mes premières huiles

En 1999 je me décide à tester l’huile, à l’époque j’étais en appartement et les odeurs (white spirit, tubes d’huile) étaient une catastrophe, ce qui du coup limitait une certaine liberté dans le travail.

J’ai donc commencé à expérimenter cette technique à mille lieues de l’acrylique, une technique où on devient vite fou car l’huile…reste une technique à part, dûe à sa fluidité et le fait que ce soit huileux.

Mais une fois domptée, elle devient une pratique dont on ne peut plus se passer.

Priv’Art

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Artistes

Des artistes que l’on rencontre lors d’évènement et qui deviennent des amis.

Alain Zitouni

Alain Zitouni<br />
Artiste peintre

Avec « Voyages Intérieurs », Alain Zitouni nous ouvre les portes d’un univers où l’art devient miroir de l’âme. Autodidacte guidé par une quête spirituelle, il cherche à rendre visible l’invisible : ces mouvements intérieurs qui nous habitent mais que nous n’exprimons pas toujours.

Son travail, entre abstraction lyrique et paysages chimériques, se construit dans un état de pleine présence, là où la pensée se tait pour laisser émerger l’essence. Couleurs vibrantes ou nuances apaisées, jeux de lumière, textures profondes : chacun de ses tableaux devient une invitation à la contemplation, un espace où le spectateur projette son propre monde intérieur.

Artiste intuitif et expérimental, Alain Zitouni explore les matières, les rythmes et les contrastes comme autant de chemins vers l’émotion pure. Humble dans sa démarche, il considère l’échange comme partie intégrante de l’œuvre : « Il y a autant d’univers que d’observateurs. »

« Voyages Intérieurs » propose ainsi un temps suspendu, un retour à soi, un hommage à l’invisible qui façonne nos vies.

Mes inspirations

« Voici une liste de ce qui m’inspire dans mes créations« 

Premier de la liste et le plus important :

EDIKA (Edouard Carali)

Maître incontesté de l’absurde, un auteur de BD qui reste toujours pour moi une des plus grandes sources d’un monde farfelu.

Un certain monde d’absurde télévisuel du passé, même si aujourd’hui 100% du monde télévisuel est 100% absurde…à l’image du monde actuel. Et malheureusement pas du tout drôle !

Benny Hill, Les nuls, la série des films « y a t’il… »

Salvador DALI

Le Génie.
Copié mais jamais égalé !

salvador Dali

Gustave Caillebotte

Un impressionniste qui n’en n’était pas un.

Sofonista Anguissola

LA plus grande des peintres de l’histoire.

Michel Ange

Le plus grand artiste de l’histoire de l’ART.

John Singer Sargent

Un magicien !

Jean-Baptiste Ingres

La perfection.

Bartolomé Esteban Murillo

Le Caravage

Remerciements :

Merci aux gens qui me suivent, me poussent, me soutiennent, tout particulièrement à celle qui m’accompagne et m’encourage chaque jour : Christel.
Merci à nos familles, nos amis qui m’accompagnent.
Merci à ceux qui ont cru et on eu confiance en moi, Séverine pour le début, Mme Granier et Mailyn.

Merci à Elodie pour son aide précieuse sur ce site, merci Christophe.
Merci aux collègues que l’on rencontre sur les salons et qui deviennent des amis (Alain).

Et puis merci aux clients, et à ceux qui suivront. wink